Mondialisation et inégalités
Une première approche du concept de mondialisation permet de souligner son caractère multidimensionnel . En termes économiques, la mondialisation s'inscrit dans les évolutions de long terme du capitalisme ; elle se manifeste par l'extension du champ de la régulation marchande et la dissolution progressive des marchés nationaux dans un marché qui tend à se globaliser. Même s'il faut en relativiser l'ampleur, on peut considérer qu'il y a bien une tendance à la mondialisation depuis le début des années 1980.
La mondialisation est le processus d’intégration à un monde en voie d’unification et à l’intérieur duquel les échanges de marchandises, de capitaux, d’hommes et d’idées se multiplient. C’est enfaite l’ouverture des sociétés, des états-nations, aux produits et aux idées venus de l’extérieur. Ses valeurs sont celles du monde Anglo-saxon : libéralisme économique, libre-échange, démocratie politique, respect des droits de l’homme… La mondialisation conduit à une certaine uniformisation des modes de vie, à l’ébauche d’une civilisation planétaire, mais elle entraine des rejets, et mêmes des réactions hostiles.
Mais il existe des inégalités dans différents domaines, dans différents lieux et à différentes échelles. En effet, aujourd’hui nous pouvons distinguer un « Nord » riche et industrialisé et un « Sud » en retard bien que depuis quelques années nous parlons de « Nords » et de « Suds » au pluriel avec l’émergence des nouveaux pays industrialisés (NPI). On va alors se proposer de répondre a la problématique suivante: « La mondialisation est-elle un phénomène planétaire? »
Afin d’y répondre , dans une première partie, nous verrons que les espaces moteurs organisent leur propre espace mondial. Dans une seconde partie, nous verrons que cela crée des inégalités et qu’il reste encore