Mondialisation et les ntic
Mondialisation et NTIC.. Se mobiliser !
Il ne s’agit pas ici de contester la nécessité de faire évoluer l’Education et la Formation avec les progrès technologiques quels qu’ils soient dès l’instant où ils répondent à un besoin pédagogique, mais de porter un éclairage particulier sur les buts poursuivis et les profits générés par l’introduction des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dans les secteurs de l'Education et de la Formation. Nombre d’enjeux ouvrent ici les appétits des industriels qui y ont d’ors et déjà trouvé les moyens de se rassasier. Depuis juillet 2000, un lobby industriel représentant des mastodontes des industries de l’informatique ( Apple, IBM, Compaq, Intel,…) ; du Logiciel ( Microsoft,…) ; de l’Internet ( Cisco Systems ) ; des télécommunications ( B.T., Deutsche Télécom, France Télécom ) et de l’Education privée, est partenaire de la Commission européenne , représentée par deux groupes de travail ( « Education et Culture » et « Entreprise et Information » ), au sein du Partenariat Européen pour l’Education ( PEE ) qui a pour ambition de conjuguer tous ces secteurs de l’industrie et d’en faire une structure dans laquelle les marchés de l’Education et de la Formation s’intégreraient, et dont l’une des finalités serait la maximisation des profits réalisés avec les nouvelles technologies. Un tel marché est activement convoité. A titre d'exemple, le montant des dépenses des états membres de l’OCDE en faveur de l’Enseignement se monte à plus de mille milliards de dollars par an. Quatre millions d’enseignants, 80 millions d’élèves et étudiants, 320 000 établissements scolaires (dont 500 universités et écoles supérieurs de l’Union Européenne) sont à présent dans la ligne de mire des marchands. Les marchés à prendre sont très juteux. Ils concernent les contenus scolaires et les moyens de dispenser l’Enseignement et la Formation. Ce n’est plus