Mondialisation et securite des nations
L’INITIATION PROFESSIONNELLE DES ENSEIGNANTS DU SUPÉRIEUR COULON Alain Professeur de sciences de l’éducation à Paris 8 Directeur du CIES Sorbonne Les Centres d’Initiation à l’Enseignement Supérieur (CIES) ont été créés en octobre 1989 et avaient pour objectif d’aider les étudiants qui le souhaitaient à se préparer à des fonctions d’enseignant-chercheur, par une formation obligatoire dispensée par les CIES, et par une insertion dans les universités. Ce qui frappe tout d’abord , c’est le manque de visibilité des CIES, parfois au sein même des universités. Même des responsables de DEA qui ont des allocataires de recherche ne connaissent pas toujours parfaitement le dispositif . Les Moniteurs, qui doivent être obligatoirement des allocataires de recherche (ou être bénéficiaires d’une aide à la thèse (bourse régionale souvent) d’un montant et d’une durée équivalents) reçoivent, dans le cadre des CIES, une formation professionnelle de dix jours par an sur trois ans. Dans les universités où ils sont nommés (souvent celle où ils ont passé leur DEA mais pas obligatoirement), les moniteurs ont à effectuer 64 heures de TD ou 96 de TP par an (c’est-à-dire un tiers temps pédagogique) en principe en premier cycle, avec l’aide d’un tuteur choisi parmi les enseignants-chercheurs de l’UFR où ils sont affectés, à l’exclusion du directeur de thèse. En cumulant l’allocation de recherche et celle de monitorat, le moniteur perçoit environ 1230 Euros net par mois. A la rentrée 2003-2004, la dotation budgétaire a permis de
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recruter 4000 allocataires et 2300 moniteurs. Un grand nombre d’allocataires désire être moniteurs. Il y a actuellement 14 CIES, de tailles variables, quelquefois un par grande région (Grand Ouest, Centre), mais trois en Ile-de-France : Sorbonne, Versailles et Jussieu. L’implantation des directeurs de CIES avec leur secrétariat pose quelquefois problème (plusieurs Rectorats ou universités d’une même région peuvent souhaiter “avoir” le siège du CIES) et un