Les Français diabolisent la mondialisation, synonyme selon eux de désindustrialisation et de délocalisations. Le discours politique dominant est celui du déclin de notre économie, de sa perte de compétitivité. Nous allons donc nous pencher sur cette mondialisation, et plus précisément sur la France face à celle-ci. Il convient de définir ce qu’est la mondialisation. La mondialisation correspond à la libéralisation des échanges, des investissements et des flux de capitaux ainsi que l’importance croissante de tous ces flux et de la concurrence internationale dans l’économie mondiale. Nous répondrons donc à la problématique : la mondialisation a-t-elle été favorable à la France ? Afin d’y répondre, nous présenterons dans un premier temps ce qu’est la mondialisation et plus précisément de ses effets puis nous verrons dans un second temps comment la France fait face à celle-ci.

Dans un premier temps, la première mondialisation apparût au XIXe siècle. Les innovations technologiques dans les transports (bateaux, avions…) et les communications (téléphone puis, plus tard, les ordinateurs) ont entrainé une accélération des échanges entre les territoires et les hommes. Les deux guerres mondiales et la crise économique de 1930 ont freiné ce processus qui a repris au lendemain de la seconde guerre mondiale. Cette reprise fait naitre la mondialisation contemporaine qui se caractérise par un retour au principe de libre échange. Les années 70 voient cependant des quelques incertitudes avec le premier choc pétrolier qui remet alors en cause des principes encore incontestés. La mondialisation touche à toutes les sphères des activités humaines : industrie, agriculture, services, commerce, social... Au sorti de la seconde guerre mondiale, les États ont cherché à lier leurs économies afin notamment d’éviter les guerres entre eux. C’est ce qui s’est passé en Europe où, 5 ans après la fin de la guerre, l’Allemagne et la France mettent en commun leur production d’acier et de