Mondialisation
Partie 1 : Les théories de la mondialisation
Apparue dans les années 60, la notion de mondialisation peut se définir comme l’accroissement des mouvements de biens et de services à l’échelle internationale, permettant ainsi l’extension des différents marchés. Les pays se développent ainsi en fonction de leurs avantages comparatifs (en se spécialisant dans les domaines productifs). Selon les historiens, la mondialisation apparait dès le XVIe siècle, lors de la conquête de l’Amérique. Mais certains auteurs considèrent que dès l’époque de l’Empire romain s’organise autour de la Méditerranée une mondialisation. Tous s’accordent cependant sur la mise en place de ce qu’on appelle l’« économie-monde : la mondialisation s’est centrée sur l’Atlantique, ce qui a conduit à la création d’un espace mondial d’échange dès la fin du 19e siècle et du début du 20e.
Il s'est généralisé dans les années 1990, à partir de thèses du philosophe Marshall MacLuhan sur l'émergence d'un "village global", mais surtout par le fait des mouvements anti-mondialistes et alter mondialistes qui ont voulu attirer l'attention du public sur l'ampleur du phénomène. Le terme mondialisation désigne donc le développement de liens d'interdépendance entre hommes, activités humaines et systèmes politiques à l'échelle du monde. Ce phénomène touche la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d'œuvre ou de connaissances.
Le système de mondialisation repose, selon Adams Smith sur la DIT (division internationale du travail), qui permet la division des étapes de production entre différents pays, en fonction des avantages comparatifs de chacun. On cherche ainsi à limiter les couts de la main d’œuvre, en attribuant à certains Etats certaines spécialisations (la Chine est par exemple considérée comme l’ « atelier du monde ») ; on limite ainsi