Mondialisation
I) L'empire, c'est la guerre
A. Pourquoi la guerre ?
B. Un moyen efficace : la Grande Armée
C. A la conquête de l'Europe !
II) Napoléon soumet l'Europe
A. L'empire français
B. Napoléon transforme l'Europe
Les apports
2. Les résistances
III) L'effondrement de l'empire
A. La conquête de trop
B. Grandeur et décadence
I) L'empire c'est la guerre
A. Pourquoi la guerre ?
Lorsque la Convention se sépare en octobre 1795, la France n’a plus en face d’elle qu’une Angleterre qui traverse une crise financière et morale et une Autriche non résignée malgré ses échecs.
Les nouveaux départements belges et rhénans sont inscrits dans la constitution de l’An III. Une telle décision oblige la France à défendre à l’avenir ses frontières naturelles.
La première coalition commencée en 1793 prendra fin avec la paix de Campo-Formio après que Bonaparte, nommé général en chef de l’Armée d’Italie aura réalisé la campagne fulgurante qui stupéfia l’Europe. La seconde coalition sera à nouveau l’œuvre de Pitt. Sachant Bonaparte en Egypte, il persuade avec beaucoup d’or, l’Autriche, la Russie et le Royaume de Naples à se joindre à l’Angleterre. Les hostilités commencent en 1798. Elles se terminent avec la Paix d’Amiens en 1802, mais entre temps, Bonaparte devenu Premier Consul, à la suite du coup d’état des 18 et 19 Brumaire An VIII (9 et 10 novembre1799), hérite d’une guerre engagée en 1792 par une France « désemparée devant ses contradictions », mais qui est aussi « la réplique d’une Europe apeurée et convaincue de sa légitimité ». Il hérite également de l’annexion de la Belgique devenue province française par la volonté de la Convention. Or dans un discours au Parlement anglais, le 29 décembre 1796, W. Pitt disait : « Jamais l’Angleterre ne consentira à la réunion de la Belgique à la France. Nous ferons la guerre tant que la France ne sera pas rentrée dans ses limites de 1789 ».
Il tint parole. De 1793 à 1815, sept