Monsieur
Par ailleurs on peut trouver dans cette relation mère-fille une notion de jalousie de la mère pour le bonheur de la fille. Bonheur qu'elle n'a pas eu, n'ayant visiblement jamais connu la jouissance, et c'est donc à travers sa fille que la mère projette sa propre sexualité arrêtée à la mort de son mari. Ceci doit, au
Le second frère, Paul, plus jeune, est un peu son opposé. Calme, sérieux, Marguerite le voit comme un confident. Malheureusement pour elle, il décède tôt, laissant sa sœur dans le désarroi, sans personne à qui se confier. On peut lire parfois, en fonction des interprétations, que l'amour que porte Marguerite Duras à ce frère est d'ordre incestueux et que la relation qu'elle entretient avec le Chinois n'est qu'un substitutif à celui, plus sérieux, qu'elle voue à ce frère disparu
Dès le début de l'histoire le lecteur sait qu'il a une vrai attirance physique qui débouchera sur une relation passionnée,
Elle souhaite avoir une relation sexuelle, non pas par désir mais par esprit d'indépendance, par liberté d'action, par volonté de transgression.
il la traite comme une enfant, s'occupant d'elle comme le ferait un père de son enfant. Il la nourrit, la couche, la lave, etc.
Cette relation ambigüe deviendra catastrophique pour Marguerite lorsqu'elle découvrira qu'elle a des sentiments forts pour lui, sentiments qu'elle a voulu taire. Mais se sera trop tard, l'amoureuse sera prise entre sa recherche de la relation pour l'argent et celle pour l'amour. En prenant conscience de son immaturité au début de la relation elle s'ouvre les portes de la souffrance d'une déconvenue amoureuse.
Marguerite Duras insiste sur le chapeau et les chaussures à talons hauts, deux accessoires rigoureusement interdits pour les jeunes filles du début du