Montaigne - de la conscience

3998 mots 16 pages
Montaigne, De la conscience

Dans une conception humaniste l'auteur et philosophe Montaigne affirme: » Je n'ai d'autre projet que de me peindre moi-même», c'est en cela que l'entreprise des Essais se révèle novatrice grâce à la notion d'introspection qu'elle fait naître. Cette œuvre mettra une vingtaine d'années à prendre forme et ce jusqu'à la mort de l'auteur. Les pensées de ce philosophe se donne à voir à travers un discours argumentatif basé sur des concepts tels que la politique, la liberté, l'amour etc. Dans le chapitre De la conscience, Montaigne s'interroge et nous interroge lecteur sur la torture et de manière plus approfondie sur l'appréhension de la justice. Il n'hésite pas par le biais de l'expression de sa subjectivité à nous convaincre sans pour autant prôner la vérité absolue. En quoi Montaigne à travers un discours persuasif fondé sur une pensée humaniste dénonce-t-il ainsi la pratique de la torture ? En élaborant la description de la manière dont l’auteur utilise l’éloquence et la rhétorique nous pourrons nous interroger sur la façon dont la perspective historique de la torture se donne à voir pour définir par la suite la dénonciation de l’injustice.

L'Art de la rhétorique II. L'évaluation diachronique de la torture a. La thèse du philosophe a. L’exemple historique b. Une manière d'argumenter b. l'étude des civilisations c. Montrer les contradictions c. la torture : acte de déshumanisation

L'annonce de la thèse du philosophe résonne comme un postulat de base illustré par le présent de vérité générale qui est: «C'est une dangereuse invention que celle des géhennes, et semble que ce soit plutôt un essai de patience que de vérité.» L'adjectif « dangereuse» marque dors et déjà l'opinion que porte l'auteur sur ce qu'il affirme et tend à sensibiliser ainsi le lecteur. Toutefois, l'expression de ses idées n'apparaît pas comme une

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