Montaigne

463 mots 2 pages
La liberté n'est pas quelque chose qu'on acquiert, mais c'est quelque chose que l'on est. Mettre un doute à nos propres convictions fait aussi parti de la liberté des humains. Montaigne croit en l'insuffisance de la raison humaine, pour lui une conviction ne constitue pas une certitude. Au XIXe siècle, l'attitude adoptée consistait à défier ses propres convictions, donc à penser qu'on peut ne pas avoir raison et que l'on peut se tromper. C'est ce sur quoi il : « fonde l'autorité de la religion chrétienne sur la chance qu'elle offre d'imposer une limite à la puissance de l'esprit menant à l'impuissance », l'impuissance étant l'incapacité de tout contrôler, de tous savoir et de tous affirmer correctement. Un esprit libre caractérise la libre-pensée, c'est-à-dire que personne ne nous dicte ce que l’on doit penser. La certitude est définie par quelque chose dont on ne peut douter. En lien avec le monde médiéval, Montaigne dénie le fait que les religions autres que le catholicisme ne devraient exister. En fait, contrairement au mode de pensée du Moyen-âge qui rejetait les autres religions, il fait preuve d’une grande ouverture d’esprit envers ceux-ci. Il croit qu'ils ont la même conviction que lui dans leur culture, donc que sa conviction n’est pas meilleure que les autres. Son mode de pensée montre bien que l’esprit est en effet apte à la liberté, ce qu’il n’était pas au Moyen-âge. Une chose à changer depuis cette époque, c'est que la raison s’affirme dans son autonomie. Ils étaient obligés de se baser sur la foi et non sur la raison. L’esprit avait le droit de penser librement, mais toutes les réponses aux questions posées s’expliquaient en fonction de la religion. Dans les temps modernes, l’esprit est aussi libre, mais on ne se base plus toujours sur la religion. C’est l’autonomie de la raison; elle n’a pas besoin de personne pour lui dire quoi faire et penser. Par le fait même, l’esprit a des croyances, mais n’a pas de certitudes. Il n’existe aucune vérité

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