montaigne
Élevé en nourrice dans le petit village voisin de Papassus, le jeune Michel Eyquem reçoit à son retour au château familial une éducation peu ordinaire : Réveillé chaque matin au son de l’épinette "afin de ne pas lui abîmer sa tendre cervelle", il apprend très tôt le latin qu’il parle couramment dès l’âge de sept ans, conversant tout naturellement avec les domestiques employés à Montaigne. Scolarisé au collège de Guyenne à Bordeaux, il y brille rapidement par son aisance à pratiquer la discussion et la joute rhétorique, et par son goût pour le théâtre. Durant son enfance Montaigne est éduqué à la façon des humanistes est principalement par les principes d’erasme que son père reprit pour lui inclure les notions d’une éducation idéale.
Montaigne étant un humaniste, éduquer a la façon de erasme, propose une méthode d’éducation qui pour lui est primordiale pour que l’enfant réfléchisse de lui-même , une ouverture d’esprit assez vaste et qu'elle ne se restreint pas uniquement au bouquin que l’école lui propose.
Pour expliquer son éducation, Montaigne rédige dans son livre les Essais quelque texte qui parle de ce qui est bon ou moins bon pour un enfant. Les textes sont « du pédantisme » mais également « de l’institution des enfants » ou autre encore.
Premièrement, en générale Montaigne ainsi qu’ Erasme considèrent l’école comme une prison et prônent la demeure familiale comme un lieu éducatif idéal. Selon lui, seul un précepteur qui est quotidiennement en présence de l’enfant est apte à connaitre l’élève et a transformé toutes les circonstances de se vienne en situation d’apprentissage.
Pour Montaigne, la première recommandation concerne le choix du précepteur qui sera attribué aux jeunes enfants. : « Comme j’ai plutôt envie de faire de lui un homme habile qu’un savant, écrit-il, je voudrais que l’on prenne soin de lui choisir un guide