Montesquieu L100
Montesquieu ; Les Lettres Persanes ; Lettre n°100
Montesquieu est l’un des tous premiers auteurs et philosophes français des Lumières, un mouvement intellectuel, philosophique et littéraire qui naît en Europe durant le XVIIIème siècle. Leurs idées sont devenues avec le temps, la base de la société occidentale actuelle. Celles-ci sont notamment la séparation du pouvoir religieux et politique, la liberté et le combat contre l’obscurantisme et le despotisme. Leur idéologie fut une des causes de la révolution française de 1789. C’est en 1721 que Montesquieu publie anonymement Les Lettres Persanes, remportant immédiatement un franc succès. La lettre à laquelle nous allons nous intéresser est la n°100, Rica écrivant à Rhédi. Montesquieu critique ici assez brutalement la manière dont les Français utilisent leur culture pour rayonner partout dans le monde alors que leurs lois ne conviennent même pas à leur pays. Le premier axe de lecture se concentre sur le lien entre la mode et les Français, puis sur la manière dont ceux-ci l’utilisent dans le monde. Le second, sur les lois étrangères, puis sur l’ambiguïté de la situation. Le dernier se focalise sur la satire que fait l’auteur sur la France et la mode, puis sur les lois étrangères.
La lettre n°100 est écrite en prose, est composée de 58 lignes et de huit paragraphes. Le texte peut être séparé en trois parties. Tout d’abord, de la 1ère à la 20ème ligne, l’auteur se concentre sur la satire de la mode des Français et de la manière dont ils l’utilisent pour juger, se glorifier et avoir une bonne image, même s’ils doivent s’assujettir. Puis, de la ligne 21 à la ligne 42, est mis en évidence, l’ambigüité de la France qui crée son propre droit avec un ensemble de lois étrangères qui de base, ne sont pas faites pour elle, mais pour leur pays d’origine. La troisième partie va de la 43ème ligne jusqu’à la fin, c’est à dire la ligne n°58, et critique les conséquences de ces lois étrangères qui deviennent de