Montrez que la guerre froide se traduit par un conflit idéologique dans les années 1950.
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La guerre froide est la période de tensions et de confrontations idéologiques et politiques entre les deux superpuissances que furent les États-Unis et l’Union des républiques socialistes soviétiques: l'URSS. Ce conflit s'étend de 1947 à 1991. Dans les années 1950, c'est l'apogée du modèle américain mais aussi celle du Stalinisme. Nous verrons en quoi la guerre froide se traduit par un conflit idéologique dans les annés 50. Avec la montée en puissance du modèle américain, l'URSS veut prouver que son idéologie est la meilleure. Celle-ci est constamant remise en cause, par exemple lors du procés Kravchenko en 1949 . Plus qu'un procés, c’est l’affrontement entre deux pays, deux blocs mais surtout deux idéologies opposées : « c’est plutôt un duel politique ou mieux, un duel de publicité politique » écrit Le Monde. Une fois de plus c’est l’image de l’URSS et des Etats-Unis qui est en jeu, bien que les deux pays n’ont officiellement rien à voir avec le procès « tout le monde sent très bien la présence et l’antagonisme de l’URSS et des Etats-Unis ». La Pravda (journal de l’Union Soviétique) ne doute pas même à interpréter l’importance qu’a le procès comme une « guerre destinée à détruire l’Union Soviétique ». Ce «petit aspect » de la Guerre Froide est donc la guerre de propagande, car même si les deux « grands » évitent l’affrontement directe par peur de déclencher une guerre nucléaire, cela ne les empêche pas de chercher à affaiblir attaquant et contestant son idéologie et son régime et en imposant sa supériorité par rapport à lui. Le moyen que l'URSS a pour gagner sa population et faire grandir son idéologie est la propagande. Cette propagande est présente aux quatre coins de la Russie. Elle est très souvent mensongère. Elle met en avant le bon système communiste soviètique, et le méchant système capitaliste américain. Cette image du gentil et du méchant est parfaitement illustrée dans les affiches soviétiques, comme dans celle intitulée Le capitalisme... le