Morale, éthique, droit normes et valeurs conceptions
• Société contemporaine : pluraliste
• Concepts clé : liberté et autonomie • ≠ société « traditionnelle » (hétéronomie) —> morale donnée (d’en haut) ; autorité (religion)
« morale » = terme suspect
• Les « suspicieux » considèrent que la « morale » se réfère à un ensemble de valeurs données (qui renvoient à un certain « ordre établi » - famille, société bourgeoise, Église …) • Le rejet de ces valeurs ⇒ rejet de la morale cf. positions qui se réclament de Nietzsche : la morale = système d’hypocrisie et de contrainte, par lequel l’autorité établie cherche à contrôler les « énergies » des véritables créateurs. • Morale = langage des moralisateurs qu’il faudrait rejeter par quiconque attache de la valeur à sa propre autonomie
Morale vs. Éthique ? • Selon P. Ricœur : il faut distinguer entre éthique et morale et réserver le terme d’éthique pour tout le questionnement qui précède l’introduction de l’idée de loi morale. Par morale, on entend d’ailleurs tout ce qui, dans l’ordre du bien et du mal, se rapporte à des lois, des normes, des impératifs • Étymologiquement, « morale » vient du latin (philosophia) moralis, traduction par Cicéron, du grec ta èthica ; les deux termes désignent ce qui a trait aux mœurs, au caractère, aux attitudes humaines en général et, en particulier, aux règles de conduite et à leur justification. On réserve parfois, mais sans qu’il y ait accord sur ce point, le terme latin à l’analyse des phénomènes moraux concrets, celui d’origine grecque au problème du fondement de toute morale et à l’étude des concepts fondamentaux, tels que bien et mal, obligation, devoir, etc.
Pourquoi y a-t-il besoin d’une philosophie morale ?
• Chaque individu = agent moral (il agit dans le monde, il est « responsable » de ses actes et de leurs conséquences) • Toute entreprise humaine est soumise à la question de savoir si elle est justifiée ou non, nécessaire, admissible ou