Peut-on se passer de Dieu pour fonder une morale?Dans cette question nous nous demandons si il est possible d'avoir des principes, de créer un ensemble de valeurs et d'exigences qui définiraient de manière universelle ce qu'est le bien, sans « l'aide » de Dieu, sans avoir, sans croire en une religion. La création d'une morale est-elle nécessairement dépendante de Dieu?Dieu transmet aux gens à travers la religion et la foi qu'il instaure des règles morales à suivre, une conduite à adopter envers son prochain et envers le monde. Ces principes ont pour but d'assurer la paix, la compréhension et aussi la prospérité dans les communautés. Ces règles forment une morale amenée par des valeurs religieuses considérées comme indubitables, irréfutables. Les personnes croyantes ne se poseront pas de questions sur ces principes, ils ne s'arrêteront pas pour réfléchir à ça, ils vont tout simplement suivre la conduite qui dérive des morales instaurées par Dieu. Nous pouvons donc dire qu'une religion crée en effet une morale, en tout cas chez ses adeptes. Mais et pour les athées, le fait de ne pas croire en un Dieu ,fait- il de cette personne un sujet sans morale? Aujourd'hui, les gens se distancient de plus en plus de la religion et de la foi en Dieu. ils deviennent plus indépendants. Cet éloignement n'est pas forcément négatif, il ne fait pas disparaitre la morale des gens. En effet de nos jours il est très commun que les gens se fixent une morale dite personnelle, c'est à dire, une espèce de code d'honneur que l'individu en question s'imposerait et qu'il déciderait d'appliquer ou non à sa vie. Pour ce type de morale il n'est en aucun cas question de croyances ou de foi mais plutôt d'une sorte de devoir, d'une nécessité d'agir pour le bien, autant pour le bien des autres que pour le sien, pour sa propre tranquillité. Il y a aussi une morale plus universelle, commune à tout les habitants de la société quelle qu'elle soit, celle-ci se rapproche,