Les circonstances de ce face à face sont d’une importance capitale pour Madame de Clèves. D’une part ce face à face est la pour permettre à Madame de Chartres de faire ces adieu à sa fille « adieu, ma fille « l.33. D’autre part malgré la souffrance de Madame De Chartres celle-ci continue à donner des conseils à sa fille qui vient tout juste de se marier avec Mr de Clèves. Madame de Chartres à découvert les sentiments de sa fille envers Monsieur de Nemours « vous avez de l’inclination pour Monsieur de Nemours « L.8-9. Madame de Chartres essaye de convaincre sa fille à renoncer à cet amour pour son bien « vous êtes sur le bord du précipice » l.14-15 comme elle le lui a appris. Cela nous rappelle comment elle a éduquée sa fille, pour sa réputation, pour la préparée à ce monde « pensez que vous allez perdre cette réputation que vous vous êtes acquise et que je vous ai tant souhaitée » l.18-19 que elle-même connais très bien. Nous avons toujours cette complicité entre mère et fille ou Madame de Chartres donne des conseils a sa fille, elle reprend son rôle d’éducatrice pour une dernière mis en garde, elle utilise encore une foi le dialogue et la parole. Ce texte est construit de façon circulaire, nous avons d’abord l’arrivée de Madame de Clèves puis le long dialogue de Madame de Chartres, un court silence entre elles puis Madame de Chartres reprend. Madame de Clèves est anéantie par cette nouvelle, de plus elle ne parle pas dans tout l’extrait, Madame de Chartres parle longuement sans laisser sa fille lui repondre « sans vouloir l’écouter » l.37, il y a juste sa présence contrairement à Madame de Chartres qui occupe tout l’extrait. Elles sont toutes les deux désemparée par cette situation attendrit « finissons une conversation qui nous attendrit trop l’une et l’autre «