Mouloud mammeri
Mémoire de D.E.A. Sujet :
Relecture de La Colline oubliée de Mouloud Mammeri .
Présenté par Nadjia LACETE -TIGZIRI.
Sous la direction du Professeur Charles BONN.
Juin 1998.
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REMERCIEMENTS
Je remercie le Professeur Charles Bonn d’avoir accepté de diriger ce travail. Je le remercie pour ses conseils et sa patience.
SOMMAIRE:
Présentation du travail. I-Appréhension d’un écrivain et d’une production.: 1. L’écrivain. 2. La production algérienne. II- Réception de La Colline oubliée: 1. Une lecture politique. 2. Une lecture thématique. III- L’inscription du lecteur dans l’écriture 1. Le glossaire: lecteur étranger et traduction. 2. La présence du lecteur naturel. 3. Un lecteur fictionnel. Conclusion. Bibliographie.
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Présentation du travail
On parlera de littérature algérienne avec le roman de Mouloud Féraoun , Le Fils du pauvre, paru en 1951, suivi de celui de Mouloud Mammeri, La Colline oubliée et du roman de Mohammed Dib, La Grande maison publiés en 1952.
Mammeri partagera avec Féraoun l'étiquette régionaliste1, connaîtra comme Dib par rapport à sa trilogie, le revers de l'adaptation cinématographique: le grand public le réduit à L'Opium et le bâton2, et avec Kateb Yacine une lecture de l'oeuvre qu'informe leurs positions politiques.
C'est le premier roman de Mammeri, La Colline oubliée, qui fera l'objet d'une relecture.
Si le roman a été critiqué, il a été très peu exploité et d'une manière générale, il a été appréhendé à travers les thèmes traditionnels ou a servi de support pour
1. C. Achour écrit à propos de l'oeuvre de Féraoun dans une étude qu'elle a faite : Mouloud Féraoun . Une voix en contrepoint : " Le réalisme et le régionalisme de l'oeuvre empêchent , semble - t - il , d'en lire la construction comme si toute approche