Mout de raisin
Le moût doit présenter une teneur en sucres et une densité élevées : cette dernière caractéristique, surtout, est essentielle pour sa fermentation. Par extension, le terme s'applique à d'autres jus de fruit obtenus par un procédé équivalent et entrant dans l'élaboration de boissons alcoolisées (moût du cidre, etc.)
Connu au plus tard dès l'Antiquité, le moût de raisin est alors utilisé cuit, pour la cuisine et pour la conservation des aliments : le defrutum le designe lorsqu'il est réduit d'un tiers, la sapa ( lorsqu'il est réduit à un tiers. En France, au Moyen Âge, on trouve la mergoutte, c'est-à-dire le jus qu'exprime la cuve pleine de raisin avant le foulage, utilisée pour la fabrication du « vin cuit » . À la fin de cette période, en Italie, le mosto cotto (moût cuit) désigne un moût moins épais que la sapa, également encore utilisée.
À l'époque moderne, semble-t-il à partir du XVIIe siècle, le moût cuit et réduit est désigné en France sous le nom de raisiné
Aujourd'hui, le moût est encore fréquemment utilisé et commercialisé dans différents pays méditerranéens (Italie, Grèce, …).
Fabrication du moût cuit et réduit Ingrédients 1,5 à 15 kg de grappes entières (avec tiges) de raisin très mur, vert ou rouge, de septembre 1 tasse de cendre de bois
Saupoudrer les grappes de cendre. Écraser les grappes à la main dans un grand seau jusqu'à en exprimer autant de jus que possible. Passer le tout lentement pour en retirer peaux, pépins et tiges. Collecter le jus dans un grand bol ou tout autre récipient propre.
Pour réduire autant que nécessaire,