Mozart
Wolfgang fut dès son enfance conquit par la musique grâce à sa famille musicienne, et il s’intéresse au clavecin dès qu’il sait marcher. À trois ans, il cherche sur le clavier " les notes qui s’aiment ", c’est-à-dire les accords. À quatre ans, il se met à utiliser le cahier de musique de sa sœur pour inscrire sa première œuvre : un Menuet. Il en compose d’autres dans les mois qui suivent. Un jour, son père trouve Mozart barbouillé d’encre et lui demande ce qu’il fait. " Un concerto pour clavecin ", répond l’enfant. Une œuvre bien plus difficile. " Un long moment, Léopold se tint tout raide et muet devant la feuille de papier. Enfin, deux larmes d’admiration et de joie coulèrent de ses yeux. " (Schachtner). A six ans, accompagnée de son frère et de sa soeur également douée , Wolfgang Amadeus Mozart part conquire l’Europe entre 1763 et 1766, où on lui fit un triomphe. Ces voyages furent éprouvant pour l'enfant. De cette époque datent les premières sonates pour clavecin et violon, une symphonie, et un premier essai d'opéra-bouffe, La Finta Semplice (1768). Décoré par le pape de l'ordre de l'Éperon d'or, il fut aussi nommé maître de concert auprès de l'archevêque de Salzbourg en 1769. Cette année-là, il composa Bastien et Bastienne, inspiré du " Devin du village" de Jean-Jacques Rousseau. En 1770, on lui commanda son premier opéra seria, d'inspiration antique. Ce Mithridate, Re di Ponte, créé à Milan, assura à Mozart un succès international en tant que compositeur.
De retour à Salzbourg, Mozart réussit à s'imposer, malgré le peu d'intérêt pour la musique du nouvel archevêque Colloredo. Les larges