Mozart
On reconnaît généralement qu’il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu’il fut un des plus grands maîtres de l’opéra. Son succès ne s’est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.
Leopold, Wolfgang au clavecin et Marianne Mozart en 1764Wolfgang est le septième enfant du couple. Trois enfants sont morts en bas âge avant la naissance de sa sœur Maria Anna (surnommée « Nannerl », née en 1751), et deux autres sont encore morts entre la naissance de cette sœur aînée et la sienne.
Il fut baptisé Joannes Chrysost[omus] Wolfgangus Theophilus. Theophilus, signifiant « aimé de Dieu », a des équivalents allemand (Gottlieb), italien (Amedeo) et latin (Amadeus).
Mozart révéla des dons prodigieux pour la musique dès l’âge de trois ans : il a l’oreille absolue et certainement une mémoire eidétique: à quatorze ans, il aurait parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, morceau qui dure environ quinze minutes, en ne l’ayant écouté qu’une seule fois. Ses facultés déconcertèrent son entourage, et incitèrent son père à lui apprendre le clavecin, dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprit par la suite le violon, l’orgue et la composition. Il savait déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l’âge de six ans (1762), il composa déjà ses premières