MPS
Le lait est fabriqué par les cellules sécrétrices de l’épithélium mammaire. Il est sécrété en continu dans les acini puis il est stocké dans la lumière alvéolaire dans l’attente de son éjection.Il existe : deux niveaux de régulation : la production et l’éjection ; deux mécanismes de contrôle : l’un central appelé endocrine et l’autre local appelé autocrine.
Le contrôle endocrine
La succion entraîne une stimulation du complexe aréolo-mammaire, qui lui-même entraîne une action du complexe hypothalamo-hypophysaire.
Sous l’effet de la production de prolactine, les lactocytes assurent la synthèse et le stockage du lait. Sous l’effet de la sécrétion de l’ocytocine, les cellules myoépithéliales qui entourent les lactocytes se contractent et permettent l’éjection du lait vers l’extérieur, via les canaux galactophores.
La prolactine
La prolactine est la principale hormone qui va permettre la synthèse des constituants du lait. Cette prolactine est sécrétée par les cellules lactotropes de l’antéhypophyse.
Sa sécrétion est pulsatile. On peut avoir 7 à 20 pics par jour, surajoutés au taux sérique de base pendant toute la durée de l’allaitement.
Sa sécrétion est permise par la simulation mécanique aréolo-mamelonnaire.
L’amplitude de sa sécrétion va dépendre de l’intensité de la stimulation, mais elle diminue dans le temps. Une augmentation de la sensibilité des récepteurs est évoquée, sans certitude, pour expliquer cette diminution.
La sécrétion de cette hormone va connaître des variations circadiennes, c’est-à-dire des variations au cours de journée : plus élevée en fin de nuit et diminuée en pleine journée.
En association avec le cortisol, la prolactine va, elle, exercer un rétrocontrôle positif ou négatif sur la fabrication de ses propres récepteurs : effet positif : une augmentation de la concentration en prolactine et une augmentation de la durée d’exposition des lactocytes à cette même hormone va entraîner une augmentation du nombre des