Musiq
Au XXème siècle, Arnold Schoenberg élabore une doctrine, dans laquelle le compositeur se donne le droit de forger son propre langage. Composer de la musique, est-ce pas se soumettre à une ensemble de règles qui par là même crée un langage musical avec son vocabulaire, sa syntaxe, sa grammaire et sa rhétorique. Est-il possible de faire de la musique qu'avec la volonté de l'imagination sans qu'aucun fondement ou d'ordre (naturel ou artificiel) vienne en déterminer les relations internes ? Non il est difficile de le concevoir même si l'on a expérimenter au XXème siècle toutes sortes de nouvelles technologies et d'instrumentations, on a dans la majeure partie des cas respecter les fondements même d'un système musical que depuis le XVIème siècle notre civilisation occidentale à élaboré.
C'est ce qui distingue la civilisation occidentale d'autres cultures extra-européennes comme l'Afrique, l'Océanie ou l'Extrême Orient, est qu'elle est la seule à avoir conçu l'art musical d'une façon évolutive par innovations successives et scientifiquement élaborée. Partant d'un point de vue monodique horizontal et modal, nous sommes arrivés à une dimension plus verticale des éléments sonores, qui conçoit les sons comme une harmonie d'éléments logiquement superposés;
L'ancienne hiérarchie modale des degrés autour d'une finale mélodique devait progressivement disparaître pour faire à une nouvelle hiérarchie, celle des degrés harmoniques. C'est ce que l'on enseigne encore dans les écoles de musique ; le langage de la tonalité harmonique