Musset

732 mots 3 pages
ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR : acte III, scène 3 /
Introduction : une scène dans laquelle un ou des personnages »jouent la comédie » est un ressort dramatique efficace. Molière dans « le malade imaginaire », Hugo dans « Ruy Blas » ont eu recours à ce procédé, que Musset reprend dans « on ne badine pas avec l’amour ». Perdican aime Camille, mais celle-ci, sous l’influence des religieuses qui l’ont élevé, la repousse. Pour se venger, il badine avec une jeune paysanne, Rosette, alors qu’il sait que Camille, cachée, l’entend. La tension dramatique est alors à son comble : Perdican se joue de Rosette et n’épargne pas ses efforts pour la persuader de l’aimer, mais ses paroles prennent un double sens, donnant à ce jeu une résonance pathétique. * L’importance de la structure :
-Les didascalies sont significatives : Les deux premières (« Il la prend dans ses bras » et « Il l'embrasse ») marquent le lien amoureux entre Camille et Perdican. La didascalie (« on entend un grand cri derrière l'autel ») provoque le basculement de la scène : de l’amour vers le drame. Le cri révèle immédiatement la personne de Rosette mais aussi son ampleur avec l’adjectif « grand » et les indéfinis « un / on » renvoient à une dimension d’inquiétude. La présence de Rosette détruit donc le lien amoureux.
-L’image de l’union et du bonheur : Cette union est marqué par l’emploi du pronom personnel « nous » et l’emploi du tutoiement qui souligne une certaine intimité ainsi que l’apostrophe « chère créature » traduisant la complicité. L’encadrement de la tirade de Perdican « nous nous aimons » et la reprise en écho de Camille montre la reconnaissance de leur amour. L’amour est montré ici de manière méliorative par des métaphores (« perle si rare » / « inestimable joyaux ») avec le caractère précieux des bijoux. Mais aussi l’adverbe d’intensité « si ». On retrouve leur union avec une nature fertile (« vert/douce/fleuris ») où dominent les couleurs froides.
-Le bonheur détruit : On a un

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