La BeautéJe suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre,Et mon sein, ou chacun s'est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Éternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris; J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d'austères études;
Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus belles: Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!

Ce poème écrit dans les année 1868 a été publier dans l'unique et célèbre ouvrage des fleur du mal de Charles Baudelaire (1821-1867).
PREMIER QUATRIN
Ce poème constituer de deux quatrain et de deux tiercer fut écrit à la manière française ,plus connu sous le nom de sonnet. Les vers sont former en alexandrins,on retrouve donc une régularité très forte dans les vers, le texte est écrit au point de vue interne l'auteur a voulu accentuer le cote de la beauté de sois même. (ligne 1) «je suis belle».
Pour pouvoir emmener le lecteur des le départ l'auteur décide de démarrer par une comparaison très fortement appuyer sur le comparent qui insiste sur le faite que les personne soit mortels, (ligne 1) «ô mortels !comme un rêve de pierre» ( ligne 2) « Et mon sein, ou chacun s'est meurtri tour à tour,»ce vers fait nettement référence a l'éloge de la femme fatal, car y a un inversement sur la séduction la féminité n'est pas séduite mais elle séduit. Vers 3 « Est fait pour inspirer au poète un amour» ici on peut laisser penser que Baudelaire a voulu faire une référence a lui même qui signifier quel seul a put lui donner l'inspiration. dans le vers 4 on peut laisser penser que pour l'auteur l'amour n'est pas seulement par la penser le soit même mais que quelque chose de plus