Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux
N° 1146 416 pages 5,5 € À partir de la 6e

L’AUTEUR1 Le 6 mai 1868, rue du Faubourg Saint-Martin à Paris, Marie Bidault, épouse de Dominique Alfred Leroux, donne naissance à son premier fils, Gaston Louis Alfred Leroux. Élevé en Normandie avec ses deux frères, Joseph et Henri, et sa sœur Hélène, Gaston Leroux suit sa scolarité au collège d’Eu en Seine-Maritime – tout comme son futur héros Rouletabille. Après avoir obtenu son baccalauréat de Lettres à Caen en 1886, il s’installe à Paris et s’inscrit à la faculté de droit. À l’automne, il publie son premier article dans le journal Lutèce, un hebdomadaire littéraire et politique. En 1890, il obtient sa licence et devient avocat, profession qu’il exercera jusqu’en 1893. En janvier 1892, il fait la connaissance de Robert Charvay, nouveau responsable des échos au quotidien L’Echo de Paris. Il débute dans ce journal en publiant des articles puis des comptes rendus de procès, notamment celui d’Auguste Vaillant, un anarchiste auteur de l’attentat à la Chambre des députés qui eut lieu le 9 décembre 1893 au Palais Bourbon (pour une lecture de l’article parut dans le Figaro le 10 décembre 1893, cf. www.19e.org). Grâce à ce procès, Gaston Leroux est repéré par le directeur du journal Le Matin pour lequel il devient chroniqueur judiciaire. Il assistera notamment à la condamnation d’Emile Henry, anarchiste et auteur de l’attentat qui eut lieu au café Terminus le 13 février 1894, et en août de la même année, il suit le procès de Santo Caserio, l’assassin du Président de la République Sadi Carnot. En 1899, celui du capitaine Alfred Dreyfus. Ayant assisté à la décapitation de la plupart des condamnés dont il a suivi le procès, Gaston Leroux se dresse contre la peine de mort et, à ce sujet, publie le 24 janvier 1902 un article intitulé « Petite tête ». À partir de 1901, il devient grand reporter au Matin et fait de nombreux voyages (en 1985, la série « Grands reporters », collection