Médée de pasolini
Médée dans le œuvre de Max Rouquette, mis en scène par Jean-louis Martinelli. « En 2001, lors d'un voyage au Burkina Faso, Jean-Louis Martinelli, saisi par l'évidente dimension tragique de l'Afrique, conçoit l'idée d'aborder le texte de Max Rouquette, lumineusement inspiré de la Médée d'Euripide. Sur cette terre, magie, superstition et sacré font bon ménage avec le quotidien. Par ailleurs, les démocraties balbutiantes, la brutalité des guerres ethniques, les frontières fragiles donnent une violente résonance à cette tragédie de l'appartenance et de l'exil. C'est donc dans un camp de réfugiés que Jean-Louis Martinelli a choisi de situer cette Médée, et les femmes qui l'accompagnent. C'est là que Médée attend le retour de Jason. Aux cris et aux exhortations de la fille du soleil répondent les chants composés par Ray Lema pour le chœur des femmes Bambaras. C'est là que le vaillant argonaute apprendra à la mère de ses enfants qu'il lui préfère le pouvoir et l'argent. Alors, Médée, l'exilée trahie, deviendra l'héroïne trop humaine d'un crime passionnel. »(source : youtube). Dans la pièce de Martinelli, la fureur de Médée est transmis par une expression de désespoir tellement fort que l'on comprend qu'elle en devienne folle. Sa fureur est presque perceptible derrière sa tristesse. Dans sa pièce on remarque bien la différence entre les deux personnages : Médée la barbare et Jason le civilisé. La première dans une longue robe uni et le deuxième en costard.
1/2 Médée dans l’œuvre d'Euripide, mis en scène par Jacques Lassalle. Dans sa mise en scène Lassalle mais en avant la folie pur