Mélancholia

1252 mots 6 pages
Mélancholia, Victor Hugo

 Comment Victor Hugo dresse-t-il un tableau réaliste ?

Victor Hugo dresse une peinture réaliste pour nous montrer les conditions de vie des enfants de l’époque et son indignation sur ce sujet.

Dans un premier temps Victor Hugo commence en posant trois questions auxquelles aucune réponse ne sera donnée. Ce sont donc des questions rhétoriques afin d’attirer l’attention du lecteur. Il met l’accent sur les enfants, ces « doux êtres pensifs » qui ont perdu leur joie de vivre. Ces deux adjectifs : doux et pensif insistent sur l’intellectuelle des enfants en faisant passer comme message qu’ils sont innocents.
Au vers 114, Victor Hugo insiste sur la jeunesse des enfants et sur leur sexe : « fille » : personne n’est épargné. Peut être pense-t-il à ce moment là à ses enfants. La fin de ce vers indique qu’ils sont seuls et cet aspect est renforcé par la maladie « fièvre ».

Puis, dans un deuxième temps il fait une description de la vie dans l’usine et insiste pour nous faire prendre conscience de la durée des journées de travail des enfants en employant les mots « sombre » et « ombre » au vers 118. Il insiste vers 115 « quinze heures sous des meules » comme s’ils représentaient les grains de blé qu’on écrase, c’est une réification : on transforme les enfants en objets broyant ; mais aussi avec les adverbes et le terme « éternellement dans la même prison le même mouvement », qui confirme la difficulté physique et la répétition à la chaîne des faits et gestes. Ils sont condamnés à produire de façon cyclique indéfiniment le même travail.
L’antithèse au vers 116 « de l’aube au soir » montre bien le fait que les enfants ne sortent jamais de leur travail, donc ne voient jamais la lumière du jour, mais également au vers 122 avec la répétition de l’adverbe jamais, « Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue » est une hyperbole qui a pour effet d’insister sur le fait que ces enfants n’ont pas une véritable vie d’enfants puisqu’ils

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