Le 11 novembre 1918 est marqué par l'armistice de la Première Guerre Mondiale. Il met ainsi fin aux quatres années de combats mortels. Dès lors, ce sont des familles mais aussi des sociétés entières dans le monde entier, endeuillées, qui pleurent les neuf millions d'hommes morts. Aussi bien du côté des vainqueurs comme la France ou le Royaume-Uni, que du côté des perdants tel que l'Allemagne. Néanmoins, les deux camps n'ont pas la même manière de garder le souvenir des ces soldats. Leurs visions s'opposent. Le premier camps exprime l'idée de patriotisme alors que l'autre refuse d'admettre la défaite. En d'autres termes, il y a plusieurs mémoires de cette Grande Guerre durant l'époque post-guerre. De plus, ces mémoires ont aussi évolué avec le temps. Ainsi, il semble intéressant de se demander comment les sociétés rendent hommages aux soldats au lendemain de la guerre jusqu'à aujourd'hui. Pour cela, il faut d'abord étudier les mémoires des vainqueurs. Les soldats sont représentés comme de véritables héros. Puis, la mémoire des vaincus. Elle est en opposition avec celle des gagnants. Enfin, il faudra aussi parler de la mémoire d'aujourd'hui.
En France, comme des les autres pays vainqueurs, on rend hommage aux hommes morts pour leur pays. Ils sont montrés comme des modèles. Même si l'idée que cette guerre soit la "Der des Ders", une rancune envers l'Allemagne est tout de même présente. Les français, grands vainqueurs de cette première guerre mondiale, développent,dans un premier temps, une certaine mémoire collective. En effet, les soldats sont vus comme des héros de guerre. Pour célébrer l'acte de sacrifice des combattants décédés, leurs camarades prennent l'initative de faire construire des monuments aux morts. Ce projet sera financé par l'Etat. Ces monuments sont hérigés vers 1920 à la gloire des soldats morts pour la France. Chaque commune française en possède un, à l'exception d'une commune en Bretagne qui n'a pas connu de soldats morts pour la patrie. De