Mémoire Handicap International
Textes : Wendy Huyghe / Photographies : Dieter Telemans / Novembre 2011
Remerciement
Cette publication a été rendue possible grâce à l’aide précieuse Mateia Alpeu, Domingos Chicamba, Inonência Chilembo, Dominique Delvigne, Benjamin Durand, Marie Fontimpe, Edmundo Kuassi, Matilde Rodrigues
Celestino Sorte, Tusimbana, Baltasar Ussaca, Inge Van Cauwenbergh, Erna Van Goor, de tous les collaborateurs et les volontaires de Handicap International en Angola ainsi que du département Communication de
Handicap International Belgique.
Un remerciement tout particulier à tous les Angolais qui ont accepté de partager leur histoire, ce n’était pas toujours chose facile pour eux.
Table des matières
INTRODUCTION
3
I.INSERTION SOCIO-ECONOMIQUE 6
II. READAPTATION A BASE COMMUNAUTAIRE
16
III. SENSIBILISATION
22
IV. LUTTE CONTRE LES MINES ANTIPERSONNEL
26
V. READAPTATION
32
VI. SOUTIEN AUX ASSOCIATIONS 39
Introduction
Le 4x4 de Handicap International sillonne les nouvelles routes reliant Huambo à Benguela, sous un ciel sans nuages.
Des rangées de baobabs et de rochers se détachent sur le bleu éclatant du ciel. Le paysage semble tout droit sorti de l’imagination d’un dessinateur de BD.
Edmundo, le chauffeur de service, qui travaille depuis près de vingt ans déjà pour Handicap International en Angola, fait voler en éclats cette vision de rêve. «
C’est peut-être très beau, mais ne vous risquez pas à vous y promener. Ce serait bien trop dangereux. Dans ce pays, il y a encore une mine pour chaque habitant.
Et j’espère que je ne trouverai jamais la mienne. »
Une mine pour chaque Angolais… On ne plaisante quand même pas sur ces choses-là. Malheureusement, Edmundo dit vrai.
Nous ne savons pas exactement combien de mines il reste en Angola. Les estimations varient de 6 à 20 millions, et ce pour 19 millions d’habitants. Selon le Landmine Impact