Mémoire sur la déportation juive
Il est possible de déterminer une évolution des mémoires de la seconde guerre mondiale, et il est intéressant de réfléchir sur ce sujet en le divisant en trois temps.
L’évolution est clairement visible dans le premier paragraphe du discours de Serge Klarsfeld ; il insiste sur le fait qu’il était présent « a la pose de la 1iere pierre du Mémorial en 1953 ». La date de 1953 correspond aux lois d’Amnistie pour les responsables du régime de Vichy. A cette époque, le général de Gaulle était au pouvoir (jusqu’en 1958), et il poursuivait sa politique de nationalisation et uniformisation du pays. Il ne considere le régime qu’un accident, une parenthese de la République. La France venait de sortir de la seconde guerre mondiale, et il était suprenant que les juifs n’ont reçus qu’un mémorial. Ils n’étaient pas accueillit comme ils auraient du lorsqu’ils sont revenus. C’est cela qui dérange Klarsfeld, dans un premier temps ; la déportation n’était qu’une parenthese de l’histoire de la France. Ensuite, trois ans plus tard, Klarsfeld a été lá pour l’inauguration du Mémorial. Malgré le fait qu’il y a eu des progres, Klarsfeld ne donne l’impression qu’il est satisfait avec cela ; il est clairment visible dans son discours qu’il revendique plus pour les victimes juifs. C’est pour cela qu’il a décidé, lorsque l’État a donné permission et a meme demandé les juifs de documenter les evenements, de tout de suite se présenter et de raconter ses expériences. Il a donc apporté des archives personnelles. C’est a partir