Mémoire
I/ Péril en la demeure
Jour après jour, Catherine Dommergues page 2
L'ennemi intérieur, Marie-Claude Tarnero-Pansartpage page 5
II/ L'esprit qui nie toujours
Le temple et le tonneau, Jean-Pierre Marchand page 9
III/ Savoir dire non
Du consentement à l’assujettissement, Sophie Jankélévitch page13
Antigone ou le pouvoir mutilé, Bertrand Ogilvie page17
Du combat non violent, Jacques Semelin page19
IV/ Faire face
S'il est encore minuit dans le siècle, Jacques Tarnero page23
I/ Péril en la demeure
Qui dit résistance dit péril, menace sur notre vie. Attention ! Prudence ! l 'ennemi est à nos portes. Il est même déjà dans nos veines, y développant ce mal dont nous allons mourir ; ou mieux, dans notre âme, acharné, tel un diable, à nous diviser contre nous-mêmes. Car résister, c'est d'abord cela : cette lutte, ce combat quotidien contre soi-même, contre les autres, contre tout ce qui nous entame, nous oppresse, nous vole notre énergie. Encore faut-il ne pas se tromper d'adversaire. Il est des dangers délicieux- des regards- des parfums, des livres...-auxquels on aurait bien tort de résister !
Premier résumé:
Jour après jour, Catherine Dommergues.
Résister à son désir est la première résistance menée par l'être. En effet, lui résister est avoir le dessus, être maître de son instinct et faire ainsi preuve d'humanité. En résistant ainsi, l'être remporte sa première victoire.
Cette résistance, si importante pour les êtres, n'est possible que parce que l'être reconnaît une autorité. Cette autorité doit être respectée et ceci est inculqué à l'enfant dès son plus jeune âge. De ce fait, l'être ne transgresse que très rarement l'autorité car elle est signe d'interdit.
Plusieurs types de résistance existent mais seule la résistance par l'expression de la violence n'est reconnue. Même si cette forme de résistance est réelle, bien existante et de plus en plus fréquente, la résistance à la vie quotidienne est la plus