Mémoire
Je suis en contrat d’apprentissage, en formation d’éducatrice spécialisé, au sein d’un foyer de vie. Cet établissement accueille des adultes déficients intellectuels âgés de 18 à 60 ans.
Je travail dans l’association depuis l’année 2006. Car avant de m’orienter vers la formation d’éducateur spécialisé, j’effectuer des remplacements en temps qu’AMP (Aide Médico Psychologique), non diplômé, dans une Maison d’Accueille Spécialisé.
C’est comme cela que j’ai découvert le métier d’éducateur, la relation avec les usagers, la logique d’intervention sociale qui selon moi correspond à des valeurs, à un état d'esprit d'entre aide et de solidarité.
Porté par cette forte motivation, je me suis alors renseigné sur les métiers de l’action sociale et plus particulièrement sur celui d'éducateur spécialisé.
C’est ainsi que j’ai découvert la formation par la voie de l’apprentissage qui correspondait d’une part à mon souci d’indépendance et d’autre part à l’idée que c’est par la pratique que l’on acquiert de l’expérience et du savoir-faire dans les relations humaines.
Pendant ces 3 années de formation, je me suis souvent interroger sur la possibilité des usagers à choisir et à gérer une vie affective, voir sexuelle.
En travaillant en internat, J’ai été surprise du nombre de question ou d’affirmations que les résidants pouvaient me confier dans des moments souvent très inattendues comme : « Moi aussi j’aurais des enfants avec ma copine ». Mais aussi « Plus tard je travaillerai et je me marierai ». Face à ces situations, je me suis souvent demandé si les résidants me disaient leurs attentes pour voir comment je réagirai, ou bien parce qu’il attendait une vrai réponse de ma part.
Ou encore, le fait de voir des résidants en manque d’affection, et qui tant bien que mal passe par tous les moyens afin de tenter de trouver un ou une petit(e) ami(e) dans le foyer ou à l’extérieur lors de rencontre inter établissement. Comment pouvons-nous les accompagner dans leur