La mémoire de la seconde guerre mondiale en France de 1945 à nos joursEn 1944 le régime de Vichy s’écroule laissant place à un Gouvernement Provisoire de la République Française avec de Gaulle à sa tête. Le maréchal Pétain est exilé sur une île en Vendée, l’île d’Yeu où il y meurt en 1951. Le gouvernement du Général est composé de différentes sensibilités politiques telles que communiste, gaulliste, socialiste, centriste. Mais tous sont d’accord pour mettre en place une unité nationale. Nous verrons comment la France a réagi face aux mémoires de la Seconde Guerre Mondiale, pour cela nous étudierons l’Union Française jusqu’en 1970 et ensuite de 1970 à nos jours.Jusque dans les années 1970 la mémoire française véhiculée et principalement celle de la mémoire résistancialiste. En 1943, le CNR est présidé par Jean Moulin. Il avait pour but de coordonner les actions des résistants mais après la guerre, son programme fut de donner un rôle dirigiste à l’Etat et mettre en place un Etat Providence qui nationalise des pans entiers de l’économie française comme dans le domaine de l’automobile avec l’entreprise Renault qui s’était considérablement enrichis pendant la guerre. Cet exemple a permis de faire en quelque sorte justice. Le Général de Gaulle veut faire en sorte de tourner la page. Il affirme que le Maréchal Pétain a mené un double-jeu pour soulager la souffrance française. Il dit aussi que la vraie France n’était pas à Vichy mais à Alger et à Londres. De Gaulle installe tout un mythe autour de la résistance, il va jusqu’à commémorer tous les 18 Juin son appel lancé depuis le Royaume Uni. Il met en place en 1964, un programme scolaire qui a pour but de faire travailler les lycéens sur la résistance française pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais le mythe de la résistance est aussi véhiculé par le PCF (Parti Communiste Français) qui est devenu le plus gros parti de gauche, dépassant la SFIO, dû autant par ses actions lors de la guerre que par le prestige de