Méthode pour la dissertation en français et en philo
Devant un énoncé de dissertation, on est souvent un peu désarmé. Voici une petite méthode pour mettre toutes les chances de son côté. Souvent constitué d'une seule phrase, l'énoncé ne donne jamais ni d'indication précise du plan à développer, ni même de l'introduction... Voici une petite méthode pour, si ce n'est avoir une bonne note, au moins avoir mis toutes les chances de son côté.
Comment commencer ?
Dans un premier temps, il faut lire attentivement l'énoncé et noter, pêle-mêle, toutes les idées qui vous viennent à l'esprit. Une fois que la source est tarie, relisez-le et recommencez jusqu'à ce que plus rien ne vous vienne...
La deuxième étape consiste à classer ces idées en deux, trois ou quatre grands thèmes (qui seront la trame de votre plan) et à les étoffer encore, au vu de cette nouvelle classification. Attention aux plans tous faits style « thèse-antithèse- synthèse », ils ont le défaut d'être trop souvent vus par les correcteurs et ont tendance à bloquer votre réflexion personnelle !
Paradoxalement, il faut commencer sa rédaction par la conclusion.
En effet, la direction vers laquelle vous emmenez le lecteur à la fin du devoir conditionne en partie le développement et en particulier l'ordonnancement des parties. La conclusion doit reprendre un peu le développement pour le résumer, en tirer une conclusion logique et ouvrir vers un thème plus vaste ou un débat.
Ensuite, faire un plan détaillé du développement.
À partir des idées classées en thèmes, il faut faire un plan le plus détaillé possible de chaque partie et sous-partie, en insérant des références à des lectures, peintures, etc. et si possible quelques citations (mais attention à l'effet « confiture » : toute référence doit être utile et bien s'intégrer dans votre propos).
En dernier, rédiger l'introduction
Cette étape doit être la dernière de votre préparation car elle ne peut être faite correctement que si vous avez déjà une idée