Méthode Dissertation
L'ironie est-elle un moyen efficace pour exprimer des idées politiques ?
Au brouillon, on fait ressortir les arguments à partir des textes étudiés cependant, dans le devoir final, on renverse cet ordre : 1) Thèse 2) Arguments 3) Exemples
Par conséquent, on ne commence jamais une partie ou une sous-partie par un exemple (auteur ou texte).
Développer ne signifie pas paraphraser ou résumer des idées mais analyses comment un auteur ou texte procède pour répondre à la question posée.
Au bac, on s'adresse à un correcteur inconnu et non pas son professeur. Par conséquent, il doit tout comprendre.
On saute des lignes entre l'introduction, le développement, la conclusion et entre les deux parties.
→ Notre opinion doit être dans la deuxième partie de l'argumentation
On peut penser que pour exprimer une pensée ou une critique politique, il est préférable d'utiliser un ton sérieux.
L'ironie peut être délicate pour aborder certains sujets particulièrement dramatique. En effet, ce ton décalé, plus ou moins amusant, risque de choquer car il est en contradiction avec la gravité du sujet. C'est ce qu'à du penser Voltaire dans son chapitre consacré à l'esclavage.
En effet, pour la première fois, Voltaire fait parler son nègre en adoptant un point de vue de manière résignée et presque neutre. C'est justement cette sobriété et cette dignité face à l'inacceptable qui provoque les 'larmes' et les 'pleurs' de Candide qui représentent ici la mauvaise conscience occidentale.
De la sorte, le caractère pathétique du chapitre renforce l'idée selon laquelle, il faudra bien à terme abolir l'esclavage.
Par ailleurs, pour des raisons de clarté, l'ironie est à éviter car elle demande un décryptage pour être comprise. Surtout quand l'on apporte des idées neuves ou des valeurs positives.
C'est ce que l'on peut voir chez