Méthode d'analyse d'oeuvre (art)
Contraste de luminosité
Le contraste des luminosités est probablement l'élément le plus perturbant pour la "lecture" des couleurs. Notre œil s'adapte à l'intensité lumineuse moyenne d'une scène. Dans un environnement très clair, la pupille se ferme pour "réguler" le flux de lumière reçue. Dans l'obscurité, la pupille s'ouvre plus. Conséquence immédiate: la même couleur sera perçue plus foncée sur un fond clair que sur un fond sombre.
Le carré central semble d'un gris plus foncé à droite qu'à gauche.
Contraste de saturation
C'est un autre facteur jouant sur notre perception des couleurs. Par une action d'opposition, nous évaluons la vivacité d'une couleur en fonction de la scène environnante. Une même couleur semble plus pâle si elle est entourée de couleurs soutenues que si elle est isolée dans un ensemble globalement fade, passé.
Le carré central paraît être d'un vert plus vif à droite qu'à gauche.
Contraste de teinte
Toujours par action d'opposition, nous estimons la teinte d'une couleur en fonction des teintes environnantes. Un même jaune paraîtra froid s'il est entouré de couleurs chaudes, et viceversa. Cet effet est d'autant plus sensible que la couleur est peu saturée (voir le cas des bandes grises dans le paragraphe suivant). Le "V" de gauche paraît bleu car entouré par du vert, mais à droite, plutôt vert car entouré de bleu.
Contraste simultané
Jouant également sur notre perception des couleurs, ce phénomène fait