Méthodologie de l’enquête RÉALISER UNE ENQUÊTE, C’EST INTERROGER UN CERTAIN NOMBRE D’INDIVIDUS EN VUE D’UNE
GÉNÉRALISATION

Interroger • >< observer : La première précaution à prendre est la manière dont on pose les questions car elle est décisive sur la réponse que nous allons recevoir. Le langage est perturbateur. La question peut ne pas avoir de sens pour la personne interrogée. Les gens vont répondre en fonction des questions et de l’enquêteur. • >< expérimentation : moins de contrôle. Par exemple, une étude expérimentale sur l’impact des émissions de télévision violentes sur le comportement des gens. Pour l’expérience, on pose des questions avant de les soumettre à un certain type de spot télévisé et on leur pose les mêmes questions à la fin. 2 groupes sont choisit dont un à le rôle de contrôle et l’autre celui d’expérimentation. On estime qu’il n’y a de raison que les gens qui ont vu la scène violente sont différents que ceux qui ont vu le spot calme. Ensuite, s’il y un changement de réponse chez les gens qui ont vu les images violentes et pas chez les autres, on pensera que les images violentes sont en lien avec le changement de réponse. Dans un questionnaire, on demandera quelles émissions les gens regardent mais on ne saura pas dire que les gens regardent les images violentes car ils sont violent ou qu’ils le deviennent suite au visionnement. L’enquête nous dira qu’il y a une corrélation entre 2 éléments, mais pas lequel engendre l’autre. L’expérimentation peut donc être un + lors d’un travail. • >< Etude des traces : Situation plus artificielle. Le fait de questionner introduit automatiquement une perturbation de la situation, qui devient artificielle. Individus : On interroge les individus, donc on obtient des réponses individuelles. Celles-ci ne permettent pas de reproduire les interactions sociales. Aussi, dans la réalité de construction d’un phénomène social, on pourra additionner des gens dont le point réel dans l’opinion publique est très