Nadja
A/ description
La première édition de Nadja en 1928 comptait 44 photographies celle de 1963 en compte 48. Breton est arrivé entre temps à se procurer la photo de la statue de Becque et celle du musée Grevin ;; qu’il expliquait dans l’épilogue qu’il n’avait pu les obtenir. Il en ajoute deux autres le photo montage des « yeux de fougère « de Nadja et la prise de vue de la plaque indicatrice « les aubes » Nous pouvons distinguer quatre catégories de Photographies : les lieux, les portraits, les documents et les objets.. ces catégories ne sont cependant pas étanches entre elles certains dessins de Nadja peuvent être aussi considéré comme des portraits ;. La photographie de Nadja ne relève ni de l’illustration ni d’un substitut de la description elle a une fonction à la fois symbolique et documentaire. Ajouts venant combler les involontaires lacunes de la première édition. La photographie à pour objet premier d’éliminer toute description l’image photographique tient bien lieu d’une description absente du texte. L’irruption de la photographie en rompt la linéarité ; l’expérience du temps ne se voit plus orienté par le désir de connaitre la suite mais se suspend dans la contemplation mais également dans l’interrogation, l’interprétation est par essence difficile, dans un premier temps parce que tous les éléments de l’image ne peuvent pas vouloir dire quelque chose sans qu’on en soit sur, mais elle n’est pas aussi toujours fidèle à ce qu’était la réalité des lieux pour celui qui a voulu en garder une trace. Breton fait illusion à l’évolution du paysage urbain l’interprétation va alors se jouer entre un va et vient entre le récit et l’image. Qui continuera à faire de Nadja cet objet bizarre discontinu. Etant donné que la photographie soit un élément perturbateur elle est aussi un projet prit sur le vif. Exprimé dans l’avant dire, comme celle du café « la nouvelle France » où Breton rencontre Nadja. Elle constitue un reportage, les