Napoléon dans la littérature
De nombreux écrivains se sont servis de la légende napoléonienne dans leurs œuvres, que ce soit pour en faire l’éloge, ou au contraire la satire.
[En 1850, BERANGER a écrit « Les souvenirs du peuple », une chanson glorifiant Napoléon à travers le récit d’une grand mère racontant ses souvenirs de l’empereur. Dans cette chanson, BERANGER donne une vision de l’empereur qui décrit la nostalgie des années impériales. Il souligne la proximité entre l'empereur et son peuple en mettant en scène une visite improbable de Napoléon dans la modeste maison d’une villageoise. Il décrit la bravoure de l’empereur sur le champ de bataille ("Lui, bravant tous les dangers, / Semblait seul tenir la campagne."), et les punitions infligées aux ennemis des français ("Au réveil, voyant mes pleurs, / Il me dit : Bonne espérance ! / Je cours de tous ses malheurs / Sous Paris venger la France."). Il rassure aussi sur l’apparition d’un héritier ("D'un fils Dieu le rendait père, / Le rendait père. / - Quel beau jour pour vous, grand-mère !"). Ainsi, cette chanson participe à la création de la légende napoléonienne.]
MADAME DE STAËL pensait d’abord que Napoléon serait le libéral qui ferait triompher la liberté, après les échecs de la Révolution.
« Il était l'espoir de chacun : républicains, royalistes, tous voyaient le présent et l'avenir dans l'appui de sa main puissante. »
Mais Bonaparte voyait en Madame de Staël une femme beaucoup trop influente et n’était pas d’accord avec ses idées républicaines. Elle est alors chassée de France et se retourne contre Bonaparte.
« Ce qui caractérise le gouvernement de Bonaparte, c'est un mépris profond pour toutes les richesses intellectuelles de la nature humaine : vertu, dignité de l'âme, religion, enthousiasme, voilà quels sont, à ses yeux, les éternels du continent ».
« Rien ne peut donner l’idée au petit nombre des peuples libres qui restent encore sur la terre, de cette absence de