Aleksandra Wiśniewska

LA DĒFINITION DU NATURALISME DANS LES ROMANS D’ĒMILE ZOLA

Le naturalisme, mouvement littéraire apparu dans les dernières décennies du XIX siècle, dépeint la réalité telle qu’elle est, sans aucun sujet tabou. Dans ses œuvres (entre autres « Thérèse Raquin », « L’Assommoir » ), Ēmile Zola, le chef de file du naturalisme, caractérise ce courant et présente sa vision de la société.

La première notion importante pour le mouvement du naturalisme, c’est le refus de la psychologie dans la création des personnages dans les romans naturalistes. Les personnages créés par Zola sont basés sur une observation minutieuse des êtres humains. Ce qui est nouveau chez lui, c’est la façon dont il montre ses personnages. Ce sont les « vrais » êtres humains forcés par leur sang, dominés par leurs instincts. Dans le roman Thérèse Raquin, publié en 1867, Zola précise une notion importante pour le courant du naturalisme et qui apparait souvent dans ses œuvres.

Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. [1]

L’auteur ignore dans ses œuvres le côté psycholgique de ses héros qui souvent deviennent victimes de leur sang ( le cas de Thérèse et de Laurent[2]). Ce ne sont pas les caractères des personnages qui sont au premier plan , mais leurs instincts et leurs tempéraments naturels qui changent les destins des héros.

La deuxième notion qui joue un rôle essentiel dans les romans de Zola, c’est l’hérédité. Selon lui, il existait une certaine conception déterministe de l’espèce humaine. Cette conception était inspirée par les travaux du médecin et physiologiste, Claude Bernard. Zola en parle beaucoup dans son cycle romanesque Rougon-Macquart. Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second