Naturalisme de zola
Le naturalisme est un mouvement littéraire international apparu dans les dernières décennies du xixe siècle. Ce mouvement, né de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie, a été en partie créé par Émile Zola, qui en devint le chef de file.
Nature, observation, analyse, anatomie, enquête, réalité, esprit scientifique, logique, ce sont donc les mots clés par lesquels Zola explicite le plus souvent le naturalisme ; mais aussi création, vision, peinture, tempérament, intuition, expression personnelle, abondance. Vers 1878, après avoir lu l’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, de Claude Bernard, Zola en ajoutera un autre : expérimentation. « Si la méthode expérimentale a pu être portée de la chimie et de la physique dans la physiologie et la médecine, elle peut l’être de la physiologie dans le roman naturaliste » (Le Roman expérimental).
Aussi bien, ce serait une erreur de perspective de réduire le naturalisme à la théorie du «roman expérimental», qui n’en fut pas l'idée maîtresse mais seulement une excroissance momentanée. Ajoutons que le naturalisme se détermine par son opposition à toutes les attitudes que Zola assure refuser : l’idéalisme mystique, « qui base les œuvres sur le surnaturel et l’irrationnel, qui admet des forces mystérieuses, en dehors du déterminisme des phénomènes », l’idéalisme classique, qui étudie « l’homme abstrait, l’homme métaphysique », le romantisme, qui nie le réel en lui substituant l’imaginaire et « grandit mensongèrement les personnages », le dogmatisme théologique, qui affirme « un absolu, païen ou catholique », et le dogmatisme rhétorique, qui juge au nom des règles, des conventions, des convenances, de la tradition, et aussi le « réalisme », s’il doit n’être qu’une copie impersonnelle de la réalité.
Zola, au nom de la modernité, rejette le romantisme qu'il cite de : "démodé comme un jargon que nous n'entendons plus" (cf. Mes Haines). Zola poursuit