Le naturalisme est un mouvement littéraire international apparu dans les dernières décennies du XIXe siècle. Les naturalistes avaient comme habitude d’introduire dans leurs romans des descriptions scientifiques et objectives des réalités humaines : ces auteurs montraient en quelque sorte la société telle qu’elle était, aucun sujet n’était tabou. Dans leurs livres on remarque cependant que les différents thèmes abordés ont fait l'objet d'une certaine recherche et d'une documentation poussée on voit donc que l’auteur suit une règle et une méthode à respecter. En effet l’auteur émet une hypothèse qu’il va vérifier par l’intermédiaire de manuscrits, livres, expérimentations. Ce mouvement est né de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie. Il a été en partie créé par Émile Zola, qui fut le chef de file. On peut dire en quelque sorte que Le naturalisme prolonge, en l’exacerbant, de manière plus poussé plus rechercher et en y mettant de la science, le réalisme littéraire. Ce mouvement s’inspire notamment de la méthode expérimentale du physiologiste Claude Bernard.
Le naturalisme avant de désigner le mouvement littéraire, était employé au XVIIIème Siècle pour désigner un système qui considérait la nature comme le principe fondamental, le plus important, pour lequel rien n’existait en dehors de la nature par exemple Diderot l’utilisait comme synonyme de religion naturelle. A partir de la seconde moitié du XIXème Siècle ce terme s’est vu être important dans le domaine de la peinture. En effet Baudelaire par exemple opposait lors d’un salon en 1846 les coloristes c’est à dire les peintres du nord et les naturalistes soit les peintres du midi car pour lui « la nature y est si belle et si claire que l’homme ne trouve rien de plus beau à inventer que ce qu’il voit ».
Mais la critique d’art Castagnary est la plus importante dans l’émergence et la création d’une « école naturaliste ». En effet pour lui elle affirme que