NBIC
H+, un symbole du transhumanisme
Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Le transhumanisme considère certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables. Dans cette optique, les penseurs transhumanistes comptent sur les biotechnologies et sur d'autres techniques émergentes. Les dangers comme les avantages que présentent de telles évolutions préoccupent aussi le mouvement transhumaniste[1] polymère. Chaque semaine, on assiste à de nouvelles concrétisations de ces technologies. La nano médecine permet d’agir à des échelles de plus en plus petites au niveau de nos tissus, de nos cellules, en employant des nano robots. La première conférence de nano médecine s’est tenue en 2012. C’est une science jeune dont les applications vont se déployer d’ici 2050. Cette capacité croissante à bricoler le vivant s’observe dans toutes sortes de domaines. On parvient par exemple à fabriquer des spermatozoïdes à partir de tissus de peau, on a pu greffer récemment un utérus, on sait créer des rétines, etc.
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Les applications de ces révolutions scientifiques peuvent être multiples pour l’homme. A terme, l’objectif principal reste de prolonger l’espérance de vie au maximum, en éradiquant les maladies mortelles comme le cancer, les tumeurs ou le sida. L’une des applications des nanotechnologies demeure également de lutter contre le vieillissement en remplaçant les cellules « vieilles » par des cellules « jeunes ». Au final, cela ressemble au procédé actuel des essais cliniques sur les malades atteints du cancer, qui est de remplacer les cellules malades par des organismes sains.
Un autre défi que cherche à relever les ensembles scientifiques composant les NBIC est celui de la