Neo classique
Sujets : 26, 27, 28, 29, 33
I. LES THÉORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
A. DES PRÉ-CLASSIQUES AUX NÉO-CLASSIQUES : LES ANALYSES DE BASE
1° Les mercantilistes
Depuis milieu XVème siècle jusqu’à la fin du XVIIIème.
Jean Bodin, Antoine de Montchestien, JB Colbert (intendant de Louis XIV), philosophe David Hume, William Petty, Richard Cantillon, Luis Ortiz ont préconisé l’ouverture internationale comme source de richesses : * Maximisation des exportations (attention à ne pas transférer à l’étranger des biens susceptibles de faire prospérer les nations rivales, ex : technologies, armements..) pour faire entrer de l’or dans le royaume. * Limitation des importations (aux produits nécessaires dont on ne maîtrise pas la production, produits non substituables) de façon à dégager un excédent commercial, il faut maximiser le solde commercial : (X-M).
Ce solde détermine un appauvrissement ou un enrichissement net de la nation : * Une exportation est un double flux de sortie de marchandise (appauvrissement réel) et d’entrée de flux monétaire (enrichissement monétaire). * Une importation est un enrichissement réel et un appauvrissement monétaire.
Economie administrée par l’Etat qui règlemente les exportations et importations à des fins politiques : « alliance du Prince et du marchand », « économie politique » A. de Montchrestien.
UK : nation dominante au XVIIIème : * Adopte une loi jusqu’en 1825 interdisant les exportations de machines industrielles (métiers à tisser John Kay 1733 (multiplie par 4 la productivité du travail, fuit), machines à vapeur..). Mais les industriels français ont réussi à faire entrer en France ces machines en pièces détachées. * Navigation Acts de Cromwell (1651) : monopole de transport aux compagnies britanniques pour concurrencer les Pays Bas (puissance importante en matière financière, maritime et