Neuro
Cela consiste à analyser l'activité cérébrale du consommateur à la vue d'un produit (au moment de son acte d'achat) ou d'une publicité, à l'aide d'un scanner (ou IRM). Selon les inventeurs de cette technique très sophistiquée, quand une personne achète tel produit, cela signifie qu'elle le désire fortement, et dans ce cas précis, sur l'IRM, il apparaît nettement qu'une partie particulière du cerveau est stimulée : il s'agit du putamen qui est le siège des plaisirs immédiats et instinctifs et qui fait partie de la « zone inconsciente » sur cerveau.
Les émotions du consommateur sont en quelque sorte brutes ; elles ne peuvent être troublées par son environnement, sa conscience. C'est pour cela que les méthodes anciennes du marketing basées sur les sondages, les tests paraissent peu fiables car ce que prononce la bouche peut être différent de ce que le cerveau ressent immédiatement (le design, l'idée que l'on se fait d'une marque… peuvent tout changer !)
Grâce à cette découverte, des entreprises (comme Coca-Cola, des banques américaines) ont décidé d'analyser les réactions procurées par leurs produits afin d'adapter au mieux ces derniers et leurs messages publicitaires au « goût » des consommateurs.
Le neuromarketing apparaît donc comme une nouvelle branche du marketing. C'est un peu comme l'El Dorado pour les entreprises. Quoi de plus magique que de rentrer dans le cerveau des consommateurs pour savoir exactement, précisément quoi et comment leur vendre.
Cela ouvre la voie à de nouvelles campagnes publicitaires d'un autre genre : plus ciblées, plus à l'écoute des envies des consommateurs… Le neuromarketing deviendrait ainsi la panacée…
Mais n'est-ce pas