neuromarketing
Commençons par essayer de donner une définition au « neuromarketing ». Le but du neuromarketeur est de comprendre le comportement des consommateurs afin d’augmenter la consommation citoyenne en ne considérant plus sa capacité de jugement mais sa réceptivité à un stimulus, retirant ainsi le concept de « rationalité » dans les besoins.
Le neuromarketing est une façon scientifique très poussée d’étudier le cerveau humain, plus particulièrement le cortex préfrontal. A l’aide de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), le neurochercheur va scruter le cerveau du consommateur afin d’observer les activités cérébrales positives ou négatives face à un produit ou une publicité. Trois facteurs sont pris en compte : l’émotion, la mémoire et l’attention.
Le neuromarketing est une vraie aubaine pour les entreprises. En effet, il permet de comprendre les émotions immédiates des consommateurs face à un produit ou une publicité, de prendre également connaissance de la capacité du consommateur à se souvenir d’un message d’une publicité ou de se rappeler d’un produit. Enfin, d’évaluer le potentiel attractif d’un produit ou d’un message publicitaire. Cette technique est cependant réservée aux entreprises les plus riches. En effet, elle demande un gros budget mais aussi de la discrétion. En 2002, une expérience sur Coca-Cola et Pepsi, largement médiatisée a reçu des critiques controversées au niveau de l’éthique et de la déontologie de cette technique.
Et sur le web alors?
Une étude menée par Brain Fingerprint (une société qui fait de la détection de mensonge mais s’intéresse aussi au neuromarketing) démontre que « les publicités lues ont plus d’impacts sur le consommateur que le visionnage de la télévision, mais surtout que la combinaison des deux types de supports publicitaires décuple l’identification émotionnelle du consommateur envers le produit et/ou la marque ». Or Internet est actuellement un moyen de