neurone et fibre musculaire
Communication nerveuse : Neurone et fibre musculaire
Les réflexes myotatiques sont des contractions de certains muscles à leur propre étirement.
Le réflexe myotatique met en jeu différents éléments qui constituent l’arc-réflexe. Chaque élément impliqué dans le réflexe constitue l’arc réflexe. Suite à un stimulus, l’étirement du muscle détecté par un récepteur (le fuseau neuromusculaire) émet un message nerveux sensitif. Celui-ci est transporté par un neurone sensitif dont la dendrite passe par le nerf rachidien (ici, nerf sensitif). Il arrive ensuite dans la moelle épinière (le centre nerveux) par la racine dorsale. Les corps cellulaires des neurones sensitifs se trouvent dans le ganglion rachidien et ceux des motoneurones sont situés dans la substance grise de la moelle épinière. Le message nerveux sensitif est transmis au motoneurone avec lequel le neurone sensitif est en contact grâce à une synapse. Le motoneurone émet un message nerveux moteur qui part de la moelle épinière par la racine ventrale et repasse par le même nerf rachidien (ici nerf moteur). Ce message nerveux arrive pour finir dans les terminaisons synaptiques du motoneurone. Chaque terminaison synaptique d’un motoneurone est en contact avec une fibre musculaire au niveau d’une synapse neuromusculaire. L’arrivée du message nerveux moteur peut donc provoquer la contraction du muscle (effecteur).
Le potentiel de membrane est définit par la différence de potentiel entre le cytoplasme et la face externe de la membrane plasmique du neurone. Sans stimulation, le potentiel de membrane est de -70 mV : c’est le potentiel de repos. Lorsque le neurone est stimulé le potentiel de membrane s’inverse transitoirement : c’est le potentiel d’action. Il y a alors dépolarisation et repolarisation seulement si l’intensité dépasse une valeur seuil. Même au-delà de cette valeur seuil, l’amplitude du potentiel d’action reste constante. C’est donc la loi du « tout ou rien ». A la fin de la phase