Cher Journal,

Je suis venue te raconter ma semaine à New-York, et surtout cette soirée qui m'a particulièrement touchée !

La richesse des couleurs de cette ville m'ont éblouies, ce fut comme dans mon rêve. Les immeubles se ressemblaient pour la plupart, aussi chic, aussi class, aussi unique que ceux de Paris. De grands monstres de fer s'étendaient dans les quartiers. Cette ville, pleine de vie, réveillait ma bonne humeur et mon envie de passer une autre journée. Des cafés se trouvaient à chaque coin de rue où reignait une atmosphère bien plaisante et conviviale.
Des taxis sortaient de nul part, les voitures restaient bloquées dans les embouteillages, la circulation étaient tellement bondée que beaucoup de personne partaient au travail à pieds.

J'ai vécu pendant une semaine comme une véritable New-yorkaise. Mais, le soir, les rues étaient désertes. Des buildings de trente, quarante étages dressaient par dessus ma tête, des pylônes de bureaux. L'angoisse se faisait sentir au fond des rues de gratte-ciel. Le soir tombait, les boutiques s'endormaient. Tout le monde était rentré chez eux, c'était la fin d'une longue journée de travail. Les feuilles roulaient sur les trottoirs et m'encerclaient les pieds. Il faisait froid, nous étions le 14 novembre et l'hiver arrivait déjà. Comme mes vacances à New-York se terminaient, je profitais donc une dernière fois en marchant en direction du Times Square avant de retourner chez moi, en Arizona. Je traversais alors une immense ruelle, d'enseignes toutes plus impressionnantes, les unes que les autres. Il était 18 h 36, les lumières éclairaient les rues vides.
Il n'y avait plus de bruit, je frissonnais un peu effrayée. Les magasins étaient presque tous fermés. J'aperçus, au loin une ombre, c'était une personne. Certainement un SDF comme les centaines que j'ai croisé durant mon séjour. Il