Nietzsche par delã  bien et mal

1247 mots 5 pages
Il existe plusieurs définitions de l'homme, car c'est l'homme lui-même qui essaye, à travers le temps, de se définir. Il existe une définition qui semble être d'usage plus répandu non pas parce qu'elle est plus complète ou plus précise, mais parce qu'elle constitue le fond de notre civilisation, de notre pensée, voir même de nos sentiments; elle est consacrée par la tradition philosophique et religieuse.
La définition est la suivante: "L'homme est un animal doué de raison et de langage, plus exactement, de langage raisonnable."
Cependant, cette définition (Malgré son succès historique et scolaire) peut surprendre.
Dire que l'homme est un animal qui rit, et qu'il est un être supérieur, chez qui le sens du tact est le plus développé de façon prédominante n'a rien de particulier, personne ne pourrait s'opposer à cette vérité. Mais cette affirmation se trouve être un peu trop prudente, et scientifique.
En revanche, les scientifiques ne diraient pas que l'homme est un animal doué de raison et de langage raisonnable. Ainsi, ces scientifiques laissent ce privilège aux philosophes, les porte-paroles du sens commun, ceux qui formulent ce que tout le monde pense. Les scientifiques ne se basent que sur des caractères nets et bien délimités, ils ne peuvent pas s'en détacher.
Le philosophe, s’il dit ce que pense tout le monde, remplit donc une fonction très utile. Cependant, les philosophes ne sont pas toujours bien convaincus de leur propre définition, ils gardent des doutes. L’homme est-il raisonnable ? Le philosophe, s’il est sincère et égoïste devra répondre par un non confirmé. En effet, l’homme est doté de raison, mais chaque homme varie, il y a des degrés de raison. Mais nous ne savons pas vraiment ce que c’est qu’être raisonnable, mais quoi que cela puisse être, les philosophes le sont. L’homme en général n’est pas raisonnable, non pas parce qu’il manque de raison, mais parce qu’il ne s’en sert pas, on les appelle les « fous, crétins, homines minime sapientes

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