Nietzsche

1159 mots 5 pages
Nietzsche s'interroge dans ce court texte sur la pensée et sur la conscience. L'homme pense constamment nous dit-il, autrement dit, même lorsqu'il croit qu'il ne pense pas vraiment ou qu'il ne pense à " rien de spécial " comme on le dit parfois. Mais il ajoute - et c'est le plus problématique - que la pensée qui devient consciente n'est qu'une dimension de la pensée, une partie " infime ", le sommet de l'Iceberg pourrait-on dire (c'est une image intéressante ici dans la mesure où elle sera reprise par Freud. Or, vous pouvez constater que les propos de Nietzsche préparent ici en quelque sorte le terrain de la psychanalyse et la réflexion sur l'inconscient). Les choses se compliquent lorsqu'il cette partie de la pensée qui nous est évidente est la plus " mauvaise ". Que veut-il dire par là ? Tout simplement qu'elle est une sorte de trahison de nos pensées les plus intimes et les plus profondes, mais que nous refusons peut-être de voir en face (cf. le refoulement, thème non nietzschéen mais exploité en psychanalyse). Par ailleurs, la pensée que nous nommons consciente est un produit " social " (d'où l'idée d'échanges). Voilà les premières remarques que nous pouvons vous faire, nous espérons que cela vous sera utile, à vous de poursuivre l'analyse.
Interrogez-vous sur chaque concept important présent dans le texte et faites une analyse linéaire de manière à ne rien oublier. Nietzsche développe ici une thèse portant sur l'origine de la conscience. Il considère que cette dernière s'est développée et constituée dans l'urgence de la nécessité de survivre. Par ailleurs, c'est pour des raisons sociales que la conscience a pu également apparaître : l'homme ayant besoin de ses semblables, devait se former des idées, des mots, des pensées claires afin de les exprimer aux autres et à lui-même. S'il avait été un animal solitaire nous dit Nietzsche, il n'aurait pas eu besoin de la conscience. On peut noter également que Nietzsche laisse planer l'hypothèse d'une zone inconsciente

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