Nietzsche
12 – Cinquième découverte : mort de Dieu et nihilisme
12.1 – Événement de notre époque : mort de Dieu
→ L’interprétation morale dominante depuis plusieurs siècles se dévalorise.
→
→ Nous sommes suffisamment « domestiqué »!
→
12.2 –
A) En rejetant Dieu, nous rejetons aussi ce qui nous permettait de répondre à plusieurs questions.
1)
2) Qu’est-ce qui cause les événements de la vie ?
3) Un autre monde plus vrai se cache-t-il derrière ce monde d’apparence ?
B) Chaque question implique évidemment un enjeu important.
1)
2) L’ordre et l’unité du monde
3)
C) L’incapacité de répondre à ces questions suite à la dévalorisation de nos interprétations, c’est le nihilisme.
→ Or, bien que nous n’ayons plus besoin d’un hypothèse aussi forte que celle de Dieu…
→ …il n’en demeure pas moins que nous ne pouvons pas vivre sans répondre à ces questions.
→ C’est dans ces réponses que se dévoile l’état de notre volonté de puissance.
→ On voit alors se dégager deux types de réponses :
1)
2)
12.3 – Les réponses des malades
→ Ces derniers s’inventent généralement une nouvelle morale jugée vraie et universelle.
Ex. : Bouddhisme occidentale, pessimisme, hédonisme, etc.
→ Ils le font parce qu’ils sont eux-mêmes désordonnés…
→ …et qu’ils ne peuvent vivre sans ce type de réponse.
→ Bien qu’ils soient mieux qu’auparavant, ils ne sont pas encore suffisamment forts pour vivre sans l’idée d’une morale universelle.
12.4 –
→ Ils peuvent vivre avec l’idée d’un monde sans sens, sans ordre et sans au-delà universels.
→ Ils le peuvent parce qu’ils sont eux-mêmes ordonnés.
→ Ils savent que le